Les douleurs de croissance au coude sont fréquentes chez les enfants, mais attention à ne pas confondre avec une ostéochondrite disséquante.

Quels sont les signes à surveiller ?

Douleur au niveau du condyle huméral ou de la tête radiale, s’aggravant avec l’activité physique.

Gonflement possible de l’articulation après l’effort.

Comment confirmer le diagnostic ?

Les radiographies standard sont souvent peu contributives. Des clichés de ¾ et de profil peuvent mieux mettre en évidence l’ostéochondrite disséquante.

Quel est le traitement ?

Dans la plupart des cas : repos sportif et surveillance.

En cas d’évolution défavorable : intervention chirurgicale (curetage, fixation ou ablation).

Les séquelles sont rares.

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Mais aussi

Polyostéochondrose et ostéochondrite du bourrelet glénoïdien : des diagnostics différentiels à considérer, mais extrêmement rares.

Importance d’un examen clinique approfondi pour éliminer d’autres causes de douleur.

Pour aller plus loin

La douleur se situe au niveau d’un condyle huméral ou de la tête radiale.

La douleur est mécanique, progressivement gênante puis invalidante, surtout si l’enfant pratique un sport ou le membre supérieur important comme dans la gymnastique, avec parfois gonflement de l’articulation après l’effort avec un épanchement.

Ces signes doivent conduire à un examen radiographique ciblé. Si les clichés sont de façon habituelle peu contributifs, une ostéochondrite disséquante du coude est mieux visible sur les clichés de ¾ et le profil.

Le plus souvent la réassurance quant à la bénignité de l’affection et la surveillance suffisent. Les activités physiques et sportives scolaires et de loisirs doivent être restreintes pendant quelques mois. Si l’évolution reste défavorable, on peut être amené à un geste chirurgical :

•           curetage de la surface dissection et fixation

•           voir ablation du corps étranger intra-articulaire.

Les séquelles sont dans tous les cas extrêmement rares.

La polyostéochondrose du coude, de même que l’ostéochondrite du bourrelet glénoïdien ont parfois été décrits mais restent extrêmement rares. Il faut toujours rechercher autre chose avant de poser ce diagnostic.

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