Bien qu’autorisée, la fasciathérapie fait l’objet de nombreuses réserves de la part des autorités sanitaires et des professionnels reconnus en France.  

La principale préoccupation réside dans l’absence d’études scientifiques validées pour étayer ses allégations en tant que soin fondé sur des preuves. Les organismes officiels avertissent qu’elle pourrait retarder la prise en charge appropriée de pathologies sérieuses. Il est explicitement stipulé que la fasciathérapie ne peut en aucun cas se substituer à un diagnostic ou à un traitement médical validé. La DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) a relevé des pratiques commerciales trompeuses ou des allégations infondées, notamment concernant des promesses de traitement de maladies graves. L’UNADFI (Union nationale des associations de défense des familles et de l’individu victimes de sectes) met en garde contre le fait que certaines formes de pratiques alternatives mal encadrées peuvent favoriser une dérive sectaire, notamment par l’isolement du patient, la dépendance au praticien ou la remise en question des traitements médicaux conventionnels. Les avertissements de la DGCCRF concernant les « pratiques commerciales trompeuses » et les « allégations infondées » combinés à la préoccupation de l’UNADFI concernant la « dérive sectaire » révèlent un profil de risque à plusieurs niveaux associé aux thérapies complémentaires mal réglementées. Cela implique que le manque de reconnaissance officielle et de validation scientifique de la fasciathérapie crée des vulnérabilités pour les consommateurs. Au-delà d’un traitement inefficace, il existe un risque d’exploitation financière par de fausses promesses (« maladies graves ») et, plus alarmant encore, de manipulation psychologique pouvant entraîner un isolement social et l’abandon de soins médicaux conventionnels vitaux. Cela souligne l’importance cruciale de la vigilance du patient et la nécessité d’une communication claire sur la nature complémentaire de la fasciathérapie, en veillant à ce qu’elle ne soit jamais présentée comme un remède autonome pour des affections graves.


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