La fasciathérapie ne bénéficie d’aucune reconnaissance scientifique officielle en France. Le Conseil national de l’Ordre des masseurs-kinésithérapeutes estime qu’aucune étude validée ne permet de la considérer comme un soin fondé sur des preuves scientifiques.
Sur le plan professionnel, l’utilisation du titre de « fasciathérapeute » par un professionnel de santé (comme un kinésithérapeute) est considérée comme une faute disciplinaire. L’Ordre national des infirmiers souligne que la fasciathérapie relève au mieux du bien-être et pourrait retarder la prise en charge de pathologies sérieuses. Bien que la fasciathérapie ne soit pas interdite, elle ne peut en aucun cas se substituer à un diagnostic ou à un traitement médical validé. Elle est classée comme une « méthode de soin non conventionnelle ». De plus, le site web des DREETS (directions régionales de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités), qui liste les professions couvertes par la reconnaissance mutuelle des diplômes européens dans le secteur paramédical, n’inclut pas le fasciathérapeute. Cela indique qu’il ne s’agit pas d’une profession paramédicale formellement reconnue en France ni dans le cadre des directives européennes de reconnaissance mutuelle. La déclaration de l’Ordre national des infirmiers selon laquelle la fasciathérapie « relève au mieux du bien-être et pourrait retarder la prise en charge de pathologies sérieuses » met en évidence une distinction claire établie par les autorités médicales conventionnelles entre les thérapies complémentaires et le traitement médical classique. Cela implique une préoccupation significative de la part des organismes médicaux officiels que les patients puissent privilégier des thérapies complémentaires non prouvées au détriment des soins médicaux fondés sur des preuves, ce qui pourrait entraîner des conséquences néfastes pour la santé en raison de diagnostics et de traitements retardés ou manqués. Cela positionne fermement la fasciathérapie en dehors du cadre médical conventionnel en France, soulignant son statut de « méthode de soin non conventionnelle » et mettant en évidence la responsabilité des praticiens et des patients de comprendre ses limites et son rôle complémentaire. L’absence de reconnaissance formelle en tant que profession paramédicale en France et au niveau de l’UE crée un vide réglementaire qui a des implications significatives pour la protection des consommateurs et les normes professionnelles. Cette absence de réglementation externe signifie qu’il n’y a pas d’exigences éducatives, de licences ou d’organismes de surveillance mandatés par l’État pour les fasciathérapeutes, contrairement aux kinésithérapeutes ou aux ostéopathes. Cette absence de réglementation place une plus grande responsabilité sur les individus pour vérifier les qualifications des praticiens et sur les écoles de formation pour s’auto-réguler. Cela rend également difficile pour les consommateurs de distinguer les praticiens qualifiés de ceux ayant une formation minimale, augmentant potentiellement le risque de rencontrer des personnes non qualifiées ou des pratiques trompeuses
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