Les sportifs, amateurs ou professionnels, ont souvent recours à différents types de soins pour soulager leurs douleurs et améliorer leurs performances. Mais quel est le rôle du médecin du sport dans tout ça ?

Pourquoi consulter un médecin du sport ?

Le médecin du sport est un spécialiste qui connaît parfaitement les spécificités du corps en mouvement. Il peut vous aider à :

  • Diagnostiquer les blessures: Le médecin du sport est formé pour identifier les causes de vos douleurs et vous proposer un traitement adapté.
  • Prévenir les blessures: Il peut vous donner des conseils pour vous entraîner de manière optimale et réduire les risques de blessures.

Optimiser vos performances: Le médecin du sport peut vous aider à améliorer vos performances en vous conseillant sur l’entraînement, la nutrition et la récupération.

Pourquoi ne pas se fier uniquement aux conseils des autres ?

Bien que les kinésithérapeutes et autres thérapeutes puissent apporter un soulagement temporaire, ils ne sont pas toujours en mesure de poser un diagnostic précis et de vous proposer un traitement adapté sur le long terme.

Les conseils du médecin du sport vont au-delà des médicaments

Le médecin du sport ne se limite pas à prescrire des médicaments. Il peut également vous proposer :

Des recommandations nutritionnelles

Des séances de kinésithérapie personnalisées

Des conseils pour adapter votre entraînement

L’importance de la collaboration

Une bonne collaboration entre le sportif, l’entraîneur et le médecin du sport est essentielle pour atteindre les objectifs de chacun. Le médecin du sport peut aider l’entraîneur à adapter les entraînements en fonction des besoins spécifiques du sportif.

En conclusion

Le médecin du sport est un allié précieux pour tous les sportifs, qu’ils soient amateurs ou professionnels. En consultant un médecin du sport, vous investissez dans votre santé et votre performance à long terme.

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Le sport permet de brûler des calories et de contrôler le poids, favorisant ainsi une silhouette harmonieuse et une meilleure gestion du diabète.

Pour aller plus loin

Les sportifs et les entraîneurs ont généralement appris très précocement à gérer certaines douleurs bénignes – ou classées comme telles parce que temporaires… Ils ont tendance à ne s’abandonner qu’aux conseils et pratiques de soigneurs qui apportent, sans aucun diagnostic, argument de pronostic ni évaluation de gravité , un soulagement « miraculeux » .

       Ces soigneurs sont heureusement le plus souvent kinésithérapeutes. Ils donnent des « trucs ». Je vous entends déjà : pas le mien , pas seulement des trucs ! Et pourtant, à mieux y réfléchir : avez – vous jamais lu , et compris , la qualité dont se réclame votre soigneur ? Comment devient-on kinésithérapeute, ostéopathe, étiopathe, acupuncteur, soigneur, mésothérapeute, médecin du sport ?

       Peut-être plus critique , et moins dépendant du petit cercle d’entourage proche du sportif assujetti à de lourdes charges d’entraînement quotidiennes, le sportif du dimanche amateur consulte facilement un médecin du sport.

       Les médecins du sport présentent aux yeux de certains sportifs l’inconvénient de ne prescrire que des antalgiques et des anti-inflammatoires, ou « de la kiné » : bof ! Il faut que les sportifs redécouvrent la pédagogie dont sont capables les médecins traumatologues du sport. Ceux-ci doivent aussi se faire entendre au sein du monde sportif et médical.

       Cela serait plus facile si une réflexion de santé publique véritable était menée,  quant aux rapports entre le sport et la médecine ; si l’enseignement des particularités de la pratique sportive dans les Facultés de Médecine était adaptée ; si tous les acteurs médicaux étaient interpellés.

       Le sport occupe notre vie quotidienne beaucoup plus qu’on le soupçonne : il n’est que de regarder un Journal télévisé de 20 heures , un programme télé hebdomadaire !

       Plusieurs millions de Français sont licenciés dans de multiples Fédérations sportives. Face à ce nombre de pratiquants , quelle est la formation des étudiants en médecine ?

       Très souvent, les sportifs ont recours à des traitements ostéopathiques : ceux-ci qui ont l’avantage – parfois – d’une amélioration rapide de douleurs. Des lésions définitives sont-elles alors créées ? Probablement, mais nous n’entrerons pas dans ce chapitre dans ce débat.

        Les conseils des médecins doivent être écoutés. Ils ne sont pas coupés de la réalité sportive. Leur arsenal thérapeutique n’est pas uniquement médicamenteux ; il repose aussi :

  • sur la prescription de techniques adaptées de kinésithérapie
  • l’aide à la posologie de bonnes séquences d’entraînement
  • le guidage sur la pratique de chacun des sports, des phases de repos ; les conseils nutritionnels

       Le médecin doit devenir un interlocuteur privilégié de l’entourage du sportif ; il doit être l’interface entre le sportif et l’entraîneur Ce dernier est bien sûr toujours très demandeur de résultats rapides et de performances régulières. Oui, sûrement ! Mais le sportif peut aussi prendre conscience avec le médecin du sport qu’il a besoin de repos temporaire : non pas total et de tous exercices physiques, mais le plus souvent seulement d’un segment de membre ou d’une partie du corps.

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