Comprendre les courses musculaires
Lorsque l’on parle de courses musculaires, on fait référence à l’amplitude du mouvement qu’un muscle peut effectuer entre ses deux points d’insertion (origine et insertion). Ces points d’insertion sont les endroits où le muscle s’attache sur les os.
La course interne
Définition : La course interne correspond à la partie du mouvement où les deux points d’insertion du muscle se rapprochent au maximum.
Exemple : Pour le biceps brachial (muscle de l’avant du bras), la course interne correspond à la flexion du coude : le point d’origine sur l’omoplate et le point d’insertion sur le radius se rapprochent.
La course externe
Définition : La course externe correspond à la partie du mouvement où les deux points d’insertion du muscle s’éloignent au maximum.
Exemple : Toujours pour le biceps brachial, la course externe correspond à l’extension du coude : le point d’origine et le point d’insertion s’éloignent l’un de l’autre.
Pourquoi distinguer les courses musculaires ?
Précision dans l’exercice : En connaissant les courses musculaires, le kinésithérapeute ou le sportif peut cibler spécifiquement une partie du mouvement pour renforcer ou étirer un muscle.
Prévention des blessures : En respectant les limites de chaque course, on diminue le risque de lésions musculaires.
Optimisation de la performance : En travaillant les différentes phases du mouvement, on améliore la coordination et la force musculaire.
En résumé
Le concept de courses musculaires est fondamental en anatomie et en kinésithérapie. Il permet de mieux comprendre le fonctionnement des muscles et d’adapter les exercices en fonction des objectifs à atteindre.
Note: Il existe également la notion de course moyenne, qui correspond à la partie intermédiaire du mouvement, où les points d’insertion ne sont ni trop proches ni trop éloignés.