De nombreux parents s’inquiètent de voir leur enfant adopter une posture voûtée. Mais pas de panique, ce n’est pas toujours le signe d’un problème grave !

Pourquoi mon enfant est-il voûté ?

Plusieurs facteurs peuvent expliquer une mauvaise posture chez l’enfant :

Le manque d’activité physique: Une sédentarité excessive peut affaiblir les muscles du dos et favoriser une mauvaise posture.

La croissance: Pendant la puberté, les os grandissent plus vite que les muscles, ce qui peut entraîner une fatigue musculaire et une posture voûtée.

Le facteur génétique: La génétique joue un rôle important dans la posture. Si les parents ont tendance à se voûter, il est probable que leur enfant adopte la même posture.



Comment aider mon enfant à se
redresser ?

Le sport: Les sports d’extension comme le volley, le basket ou le handball sont excellents pour renforcer les muscles du dos et améliorer la posture.

La kinésithérapie: Un kinésithérapeute peut proposer des exercices spécifiques pour renforcer les muscles du dos et apprendre à votre enfant à adopter une bonne posture.

La respiration: Des exercices de respiration peuvent aider à ouvrir la cage thoracique et à améliorer la posture.

La patience: Il faut parfois du temps pour que les résultats se fassent sentir.

Pour aller plus loin :

Il existe un curriculum de développement de la motricité de l’enfant en fonction du sport. L’enfant en effet passe par des phases de développement moteur connues : exploration puis découverte, combinaison de gestes puis sélection, enfin performance.

Entre 2 et 5 ans

le jeu de récréation ou les baby-sports permettent de stimuler et d’accompagner le développement psycho-moteur du jeune enfant.  Ces jeux d’éveil aident l’élaboration de la représentation de son corps par l’enfant, et les programmes d’action utilisés par la suite dans la vie de tous les jours seront plus faciles à réaliser : attraper une balle, la renvoyer, shooter dans un ballon, puis dribbler au foot ou au basket, service et revers au tennis … L’enfant auquel est proposé un sport est alors plus adroit, plus débrouillard, plus confiant.

Vers 6 ou 7 ans

les mini-sports aident au contrôle postural, de l’équilibre, de la latéralité, de l’orientation dans l’espace et de la coordination. Il faut choisir, si l’enfant est un peu gauche et n’a pas encore bien acquis son schéma corporel, des sports de précision, sans le mettre en situation d’échec. On peut aussi commencer à développer très doucement sa condition physique : sports collectif ou athlétisme très peu poussé. Les efforts d’endurance chez l’enfant ne doivent jamais dépasser … quelques minutes.

Entre 8 et 12 ans

le geste sportif est affiné et on peut parler à ce moment là de précision et de réelles qualités techniques. La compétition dans un cadre souple peut être débutée. On peut commencer à faire des périodes d’entraînement sans trop pousser l’enfant sur son appareil cardio-respiratoire. L’entraînement est surtout technique, ludique, varié.

En fin d’adolescence

l’équilibre psychologique se rétablit le plus souvent. Le corps atteint son développement musculaire génétiquement programmé. Les compétences sportives définitives sont quasiment acquises. On peut, avec un œil entraîné, déjà évaluer la destinée du sportif de haut niveau ou professionnel.

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