La relation entre l’entraîneur et le médecin est complexe dans le monde du sport. Tandis que l’entraîneur vise la performance à court terme, le médecin doit prendre en compte la santé à long terme du sportif.

Les enjeux de cette relation

Priorités divergentes: L’entraîneur privilégie la performance immédiate, tandis que le médecin cherche à préserver la santé de l’athlète sur le long terme.

Pression sur les sportifs: Les sportifs peuvent se sentir sous pression pour continuer à s’entraîner et à compétitionner, même en cas de blessure.

Manque de communication: Il existe parfois une communication insuffisante entre les entraîneurs et les médecins, ce qui peut conduire à des erreurs d’appréciation et à des blessures aggravées.

Les conséquences pour les sportifs

Risque de blessures chroniques: En continuant à s’entraîner malgré une blessure, les sportifs risquent d’aggraver leurs lésions et de développer des problèmes de santé à long terme.

Burn-out: La pression constante pour performer peut conduire à un épuisement physique et mental.

Carrières écourtées: Des blessures mal soignées peuvent mettre fin prématurément à la carrière d’un sportif.

Comment améliorer la situation ?

Une collaboration étroite: L’entraîneur et le médecin doivent travailler en étroite collaboration pour prendre les meilleures décisions pour le sportif.

L’indépendance du médecin: Le médecin doit pouvoir prendre des décisions médicales en toute indépendance, sans être influencé par les pressions de l’entraîneur ou du club.

Une éducation à la santé: Les sportifs doivent être sensibilisés aux risques liés à la pratique sportive intensive et à l’importance de prendre soin de leur corps.

En conclusion

la santé des sportifs est un enjeu majeur. Il est essentiel de mettre en place des structures de soins adaptées pour permettre aux sportifs de pratiquer leur passion en toute sécurité et de prolonger leur carrière.

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Pour aller plus loin

Un entraîneur a une formation poussée , il est vrai , sur le plan de la pédagogie, de la pratique sportive, de l’entraînement , de la physiologie du corps des athlètes. Dans certains sports, l’entraîneur est le décideur ; il influe sur le sélectionneur, il impose des impératifs au médecin d’équipe. Pour nous, le bon entraîneur est celui qui sait passer la main lors de problèmes physiques ou psychologiques du sportif dont il a la charge , et dont il soupçonne :

  • la gravité
  • ou au moins la nécessité de prise en charge médicale

       Un entraîneur n’est pas un soignant et n’est pas un médecin. Il a donc des habitudes, des connaissances, des « trucs » – et il ne demande pas mieux que la proposition de réponses faciles à certaines situations traumatiques pénalisantes. Mais il ne peut établir de diagnostic précis. L’entraîneur et le sélectionneur sont souvent d’accord , avec le dirigeant du club , pour faire jouer au maximum les sportifs, et les faire intervenir dans des championnats ou des tournois au delà de la souffrance ou la fatigue dont ils se plaignent.

       L’entraîneur aimerait donc toujours que la souffrance soit minime, le pronostic bon, le diagnostic de la moindre douleur ou traumatisme favorable au retour sur le terrain. L’entraîneur, pendant une saison sportive, recherche un résultat à court terme , alors qu’à l’échelle d’ une carrière ou de la vie de l’athlète ou du sportif, certains traumatismes nécessitent un repos sportif de plusieurs semaines – certains problèmes médicaux la suspension au moins temporaire d’une pratique particulière de sport. Entraîneur, médecin du sport et dirigeant de club, unissons-nous !

       La meilleure garantie de qualité de cette union ne serait-elle pas l’indépendance du médecin par rapport au club dont dépend le sportif ? Les médecins de club ne sont-ils pas bridés par les contraintes du sport, du business, versus un exercice libre  de la médecine du sport ?

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