On pense souvent que l’arthrose se limite aux genoux et aux hanches. Pourtant, cette maladie dégénérative peut toucher de nombreuses articulations du corps.

Quelles sont les articulations les plus touchées par l’arthrose ?

La colonne vertébrale: C’est l’une des zones les plus fréquemment touchées, notamment au niveau du cou et du bas du dos.

Les mains: Les doigts, le pouce et le poignet peuvent être affectés.

Les épaules: Les activités physiques répétitives peuvent favoriser l’apparition de l’arthrose dans cette articulation.

Les hanches et les genoux: Ce sont les articulations les plus connues pour être touchées par l’arthrose.

Les pieds: Le gros orteil est souvent concerné, notamment chez les personnes portant des chaussures à talons hauts.

Pourquoi l’arthrose est-elle différente selon les articulations ?

Les causes: Les facteurs de risque peuvent varier selon l’articulation (âge, génétique, activités physiques, etc.).

Les symptômes: Les douleurs et les limitations de mouvement peuvent être différentes.

Le traitement: Les traitements adaptés à chaque articulation peuvent varier.

Comment soulager l’arthrose ?

Médicaments: Les anti-inflammatoires peuvent aider à réduire la douleur et l’inflammation.

Kinésithérapie: Des exercices spécifiques peuvent améliorer la mobilité et renforcer les muscles.

Infiltrations: Des injections de corticoïdes ou d’acide hyaluronique peuvent soulager la douleur.

Chirurgie: Dans les cas les plus graves, une intervention chirurgicale peut être envisagée.

Que faire ?

Si vous souffrez d’arthrose, consultez un professionnel de santé pour un diagnostic précis et un traitement adapté.

N’hésitez pas à prendre soin de vos articulations en pratiquant une activité physique régulière adaptée, en maintenant un poids santé et en adoptant une alimentation équilibrée.

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Pour aller plus loin

Les localisations de l’arthrose sont extrêmement variables : l’arthrose touche préférentiellement le rachis cervical puis le rachis lombaire et enfin l’ensemble de la colonne vertébrale.

Il est rare que l’arthrose touche les épaules, sauf chez certaines personnes qui ont exercé un métier pénible pour ces articulations d’épaule, ou chez certains sportifs ou sujets prédisposés.

L’arthrose du coude est très rare, celle des doigts touche certaines familles, avec douleurs épisodiques et parfois déformation. L’atteinte la plus fréquente au niveau de la main est l’atteinte du pouce ou de la première colonne, c’est-à-dire l’articulation métacarpo-phalangienne du pouce. C’est ce qu’on appelle la rhizarthrose.

Au niveau des hanches et des genoux, il existe aussi un facteur familial et pour le genou, un facteur lié au morphotype et au poids du sujet.

Enfin, l’arthrose de la cheville est extrêmement rare ; on rencontre parfois une arthrose du gros orteil ou du premier rayon, liée au port de certains types de chaussures ou escarpins durant toute une vie.

Pour l’ensemble de ces atteintes dégénératives, le mot d’arthrose est employé, c’est-à-dire qu’il existe à la fois une usure des cartilages des articulations et l’apparition de calcifications autour de l’articulation, douloureuses au début et enraidissantes ensuite.

Au niveau du dos, il y a de toutes petites articulations au niveau des interapophysaires postérieures. L’usure du cartilage est responsable des douleurs. Mais ce sont surtout les calcifications anarchiques qui apparaissent, créant des ostéophytes et parfois de très grosses calcifications le long de la colonne vertébrale, responsables d’une irritation des muscles adjacents et des douleurs arthrosiques du dos.

En revanche, les douleurs de l’arthrose de la hanche (la coxarthrose) ou de l’arthrose du genou (la gonarthrose) sont liées non pas à l’apparition de calcifications exubérantes, mais à l’usure même du cartilage. Il s’agit donc d’arthroses très différentes qui se soignent de manière distincte : traitement anti-arthrosique de fond essentiellement pour le mal de dos d’origine arthrosique, alors que les articulations de la hanche et du genou peuvent bénéficier d’injections locales de corticoïdes, d’acide hyaluronique, et parfois de la mise en place de prothèses, lorsque le processus est très avancé.

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