La fasciathérapie repose sur la conviction que les déséquilibres au sein des fascias peuvent avoir un impact significatif sur la santé globale du corps. L’objectif principal est de restaurer la mobilité naturelle, la souplesse et l’équilibre physiologique des fascias, y compris leur élasticité, leur viscosité, et leurs capacités de glissement et de plasticité. 

Lorsque les fascias se rétractent ou perdent leur mobilité en raison d’un traumatisme ou de tensions, cela contribue à la douleur et à une perte de flexibilité. La thérapie vise à libérer ces tensions et restrictions pour améliorer l’équilibre fonctionnel du corps. Elle s’attache à restaurer les diverses fonctions du fascia, telles que l’élasticité, le glissement, la plasticité et la contractilité. La méthode Danis Bois (DBM) de fasciathérapie intègre spécifiquement le travail sur le tonus fascial avec une dimension relationnelle cruciale du toucher. Cet aspect relationnel, qui inclut l’attitude du praticien, la confiance, la réassurance et l’alliance thérapeutique, est considéré comme aussi important que l’excellence clinique. L’accent mis sur la « dimension relationnelle du toucher » et l’alliance thérapeutique indique que l’efficacité de la fasciathérapie, en particulier la DBM, va au-delà des principes purement biomécaniques. Cela suggère que les praticiens de fasciathérapie sont formés pour créer un environnement thérapeutique où la confiance et le confort du patient sont primordiaux. Cet « effet kinésithérapeute » ou l’influence du praticien, combiné à la nature douce de la thérapie, pourrait améliorer considérablement les résultats pour le patient, en particulier pour les affections ayant une forte composante psychogène ou les douleurs chroniques où les facteurs psychologiques jouent un rôle important. De plus, le concept de restauration de la « viscoélasticité » et du « glissement » des fascias met en évidence un objectif biophysique spécifique de la thérapie. Cela implique que la thérapie s’attaque aux propriétés physiques du tissu conjonctif lui-même, qui, lorsqu’elles sont compromises, peuvent restreindre le mouvement et provoquer des douleurs. En restaurant ces propriétés, la fasciathérapie vise à faciliter une meilleure circulation des fluides (lymphatique) et une fonction nerveuse améliorée, conduisant à une mobilité accrue et à une réduction de l’inconfort


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