Le sport, ce n’est pas qu’un loisir, c’est un véritable tremplin pour le développement de nos enfants !

Saviez-vous qu’il existe une progression naturelle dans l’apprentissage des gestes sportifs ? ‍♂️ De la simple exploration à la performance, chaque âge a ses spécificités.

  • 2-5 ans : Le jeu est roi ! Les baby-sports permettent d’acquérir les bases de la coordination et de la motricité fine. ⚽
  • 6-7 ans : Place aux mini-sports pour affiner l’équilibre et la précision. Les sports collectifs sont aussi une excellente façon de socialiser.
  • 8-12 ans : Le geste se perfectionne et la compétition peut commencer, dans un cadre ludique bien sûr.
  • 13-14 ans : L’adolescence bouleverse le corps. Il faut accompagner les jeunes dans cette période de changements.
  • Fin de l’adolescence : Les compétences sportives sont quasiment acquises. Certains auront peut-être un avenir prometteur dans le sport de haut niveau.

Pourquoi le sport est-il si important ?

  • Développement physique : Renforcement musculaire, amélioration de la coordination, etc.
  • Développement cognitif : Meilleure concentration, meilleure gestion du stress.
  • Développement social : Travail d’équipe, respect des règles, etc.

Choisir le bon sport, c’est essentiel !

En fonction de l’âge et des centres d’intérêt de votre enfant, il existe une multitude de sports à découvrir. N’hésitez pas à me demander conseil.

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Pour aller plus loin :

Il existe un curriculum de développement de la motricité de l’enfant en fonction du sport. L’enfant en effet passe par des phases de développement moteur connues : exploration puis découverte, combinaison de gestes puis sélection, enfin performance.

Entre 2 et 5 ans

le jeu de récréation ou les baby-sports permettent de stimuler et d’accompagner le développement psycho-moteur du jeune enfant.  Ces jeux d’éveil aident l’élaboration de la représentation de son corps par l’enfant, et les programmes d’action utilisés par la suite dans la vie de tous les jours seront plus faciles à réaliser : attraper une balle, la renvoyer, shooter dans un ballon, puis dribbler au foot ou au basket, service et revers au tennis … L’enfant auquel est proposé un sport est alors plus adroit, plus débrouillard, plus confiant.

Vers 6 ou 7 ans

les mini-sports aident au contrôle postural, de l’équilibre, de la latéralité, de l’orientation dans l’espace et de la coordination. Il faut choisir, si l’enfant est un peu gauche et n’a pas encore bien acquis son schéma corporel, des sports de précision, sans le mettre en situation d’échec. On peut aussi commencer à développer très doucement sa condition physique : sports collectif ou athlétisme très peu poussé. Les efforts d’endurance chez l’enfant ne doivent jamais dépasser … quelques minutes.

Entre 8 et 12 ans

le geste sportif est affiné et on peut parler à ce moment là de précision et de réelles qualités techniques. La compétition dans un cadre souple peut être débutée. On peut commencer à faire des périodes d’entraînement sans trop pousser l’enfant sur son appareil cardio-respiratoire. L’entraînement est surtout technique, ludique, varié.

En fin d’adolescence

l’équilibre psychologique se rétablit le plus souvent. Le corps atteint son développement musculaire génétiquement programmé. Les compétences sportives définitives sont quasiment acquises. On peut, avec un œil entraîné, déjà évaluer la destinée du sportif de haut niveau ou professionnel.

Docteur Christophe Delong
Le sport peut être le terrain d’amplification d’un trouble psychologique ou physique de l’enfant.

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