Le mal de dos peut avoir de nombreuses causes. Pour un traitement efficace, il est essentiel d’identifier la cause exacte de vos douleurs
Comment établir un diagnostic ?
Votre médecin utilisera différents examens (radio, biologie…) pour déterminer l’origine de vos douleurs et vous proposer le traitement adapté.
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« Mal de dos : prévenir plutôt que guérir ! »
Un diagnostic précoce est essentiel pour prévenir l’aggravation des douleurs dorsales.
Comment ?
En consultant un médecin dès l’apparition des premiers symptômes.
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Pour aller plus loin
Les radiographies ou les recherches biologiques d’une cause infectieuse, inflammatoire, tumorale ou autre sont demandées lorsque le mal de dos n’est pas une lombalgie commune, c’est-à-dire une douleur bénigne liée à la station debout de l’homme. Ces lombalgies communes sont en rapport avec une petite usure des disques, un spondylolisthésis méconnu à l’adolescence, une arthrose lombaire, une tension musculaire, une entorse ligamentaire… Le traitement sera surtout basé sur l’élément musculaire si l’on se rend compte que les douleurs sont liées à ces causes bénignes que sont les contractures ; il sera pris par voie générale mais aussi en applications locales.
Si la douleur paraît être d’origine discale, les anti-inflammatoires seront souvent nécessaires.
S’il s’agit d’une cause infectieuse, il faudra bien entendu rechercher le bon antibiotique au cours d’une éventuelle hospitalisation. Et ainsi de suite pour chacun des traitements que l’on pourra proposer en fonction de ce que l’examen et le bilan biologique et radiographique de complément ont apporté.
Certaines images très spécifiques des articulations sacro-iliaques ou de celles du rachis cervical permettent de détecter une atteinte rhumatismale : la spondylarthrite ankylosante surtout…
Enfin, il faut savoir que plus de 50 % des personnes adultes ont des images d’anomalie des disques ou des vertèbres sur les radiographies dites standard – c’est-à-dire non ciblées sur une vertèbre ou une portion spécifique du squelette –, avec une fréquence qui augmente avec l’âge. Aucun sujet de plus de 70 ans n’a de radiographie normale ! Pourtant, de nombreuses personnes de plus de 75 ans ne souffrent pas du dos… Il n’y a aucune corrélation directe entre les images d’arthrose ou de pincement qui sont observées à la radiographie et la symptomatologie douloureuse et son pronostic. La qualité du diagnostic repose donc sur les connaissances et l’expérience du médecin, sur la qualité de son interrogatoire et de son examen, autant que sur le déchiffrage des images apportées par la radiographie.