De nombreux parents s’inquiètent de voir leur enfant adopter une posture voûtée. Mais pas de panique, ce n’est pas toujours le signe d’un problème grave !
Pourquoi mon enfant est-il voûté ?
LPlusieurs facteurs peuvent expliquer une mauvaise posture chez l’enfant :
Le manque d’activité physique: Une sédentarité excessive peut affaiblir les muscles du dos et favoriser une mauvaise posture.
La croissance: Pendant la puberté, les os grandissent plus vite que les muscles, ce qui peut entraîner une fatigue musculaire et une posture voûtée.
Le facteur génétique: La génétique joue un rôle important dans la posture. Si les parents ont tendance à se voûter, il est probable que leur enfant adopte la même posture.
Comment aider mon enfant à se redresser ?
Le sport: Les sports d’extension comme le volley, le basket ou le handball sont excellents pour renforcer les muscles du dos et améliorer la posture.
La kinésithérapie: Un kinésithérapeute peut proposer des exercices spécifiques pour renforcer les muscles du dos et apprendre à votre enfant à adopter une bonne posture.
La respiration: Des exercices de respiration peuvent aider à ouvrir la cage thoracique et à améliorer la posture.
La patience: Il faut parfois du temps pour que les résultats se fassent sentir.
Quand s’inquiéter ?
Si la posture de votre enfant ne s’améliore pas malgré ces mesures ou si elle est associée à des douleurs, il est important de consulter un médecin.
En conclusion
une posture voûtée chez l’enfant est souvent bénigne et peut s’améliorer avec le temps et une activité physique adaptée. N’hésitez pas à en parler à votre médecin ou à un professionnel de santé pour obtenir des conseils personnalisés.
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Pour aller plus loin
Si un enfant est voûté et se tient mal, la pratique d’un sport en extension comme le volley-ball peut corriger un peu son attitude.
L’attitude (gestuelle spontanée, posture, tenue de la tête) d’un enfant est pour la plus grande part déterminée par le capital génétique que lui ont transmis ses parents. Le sport et certaines injonctions du type « tiens-toi droit ! » peuvent avoir une efficacité néanmoins, mais limitée par le patrimoine génétique de l’enfant.
Plus particulièrement pour le dos, à l’adolescence, les parents viennent consulter le médecin parce qu’ ils trouvent que leur enfant – en phase d’accélération rapide de croissance – se tient mal, « un peu avachi ». A ce moment de la croissance, c’est en effet surtout le dos qui grandit. L’enfant a toujours une fatigue musculaire qui se traduit par un déficit transitoire des muscles paravertébraux : l’enfant a du mal à se redresser . Il peut néanmoins sur commande à y arriver . Lorsqu’ on fait des radiographies de son rachis – sa colonne vertébrale -, de profil, on découvre que les structures et l’alignement osseux sont parfaitement respectés. L’ enroulement du dos est souvent associé à celui des épaules, lui-aussi constitutionnel et génétique.
Les parents ne doivent pas s’inquiéter : cette attitude va se corriger à la fin de la puberté, chez la fille comme chez le garçon. Pour aider l’adolescent, il est bon de lui proposer des séances de kinésithérapie : pour renforcer les « fixateurs des omoplates » qui ouvrent la cage thoracique, et faire des exercices de respiration. Il faut que l’enfant pratique plutôt des sports d’endurance et des sports d’extension : volley , basket-ball , hand-ball. En sollicitant les bras au dessus du niveau de la tête, ces sports renforcent automatiquement les muscles situés de part et d’autre de la colonne vertébrale.
Le tonus statique et dynamique du dos, qui contribue à l’acquisition définitive d’une attitude harmonieuse, d’ une silhouette redressée, d’une démarche élégante doit être travaillée, et le sport y contribue. Non pas seulement la danse ou la gymnastique, mais aussi les sports collectifs, qui nécessitent une posture d’attention et d’éveil, et donc une attitude relevée.