Après une carrière sportive intense, la sédentarité peut rapidement entraîner une prise de poids importante.
Comment éviter les kilos en trop et préserver sa santé ?
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Les sportifs risquent de grossir beaucoup à l’arrêt de leur carrière.
L’entraînement des sportifs de haut niveau et des sportifs professionnels entraîne habituellement une dépense calorique quotidienne d’environ 2000 calories (sprint), voire 5000 calories par jour pour les cyclistes. Cette dépense calorique nécessite une alimentation extrêmement riche et fréquente – jusqu’à 8 repas par jour – : protéines surtout et sucres lents. Le sportif par ailleurs n’est pas habitué à faire attention à son alimentation car tout excès est « noyé » dans la dépense calorique quotidienne ou hebdomadaire nécessitée par son sport.
A l’arrêt du sport du compétition ou professionnel, le sportif n’a plus aucune raison de consacrer 4 à 8 heures par jour à son entraînement, qui était son gagne-pain – son métier – auparavant. Il arrête donc relativement brusquement le sport, pour rejoindre la catégorie de la majorité des sportifs réguliers mais non professionnels : ils font environ 30 minutes de sport par jour. Le sportif ne se dispense pas d’exercice physique, mais cet exercice ne pèse pas lourd par rapport à l’entraînement auquel il était soumis antérieurement !
L’organisme a été habitué à une dépense d’énergie qui n’est plus présente . Si le sportif ne fait pas attention pendant les trois à cinq années qui suivent l’arrêt de sa pratique sportive, il peut prendre plus de 5 à 10 kg – fourchette qui est habituellement recommandée et considérée comme inévitable. Il faut réhabituer le corps du sportif à consommer régulièrement la « ration » calorique équivalente aux dépenses de métabolisme basal. Les dépenses énergétiques sportives doivent progressivement revenir à une proportion de 20 % des dépenses d’énergie quotidienne , alors qu’elles étaient parfois montées à 50 ou 60 %.
D’autre part, à l’arrêt du sport, les sportifs se lancent souvent dans des carrières professionnelles de communication, où déjeuners et dîners de travail ou d’affaires sont longs. La sédentarité importante et le risque de prise de poids sont alors d’autant amplifiés. Les apports lipidiques doivent être surveillés de manière rapprochée car il y a un risque d’ hypercholestérolémie importante lors de l’arrêt brutal du sport.
Une prise en charge particulière, nutritionnelle, orthopédique, psychologique et professionnelle sera prochainement offerte aux sportifs en fin de carrière sportive, mais à la veille d’une activité professionnelle riche, dans de bonnes conditions de santé, sous contrôle médical, et avec l’aide de quelques organismes de formation au long cours.