Le sport, c’est bon pour la santé… mais pas à n’importe quel prix ! ❌ Un entraînement excessif peut avoir de graves conséquences sur le bien-être psychologique de votre enfant.
Quels sont les signes d’alerte ?
- Baisse de motivation: L’enfant perd goût au sport, aux études et aux activités qu’il aimait.
- Troubles du sommeil: Insomnies, cauchemars, difficultés à se concentrer.
- Changements d’humeur: Irritabilité, tristesse, repli sur soi.
- Problèmes physiques: Perte de poids inexpliquée, douleurs chroniques.

Pourquoi est-ce dangereux ?
Un enfant poussé à la performance à tout prix peut développer :
Des troubles anxieux et dépressifs.
Un burn-out: Épuisement physique et mental.
Des troubles du comportement alimentaire: Anorexie, boulimie.
Comment réagir ?
Dialogue: Parlez avec votre enfant, écoutez-le sans le juger.
Professionnel de santé: Consultez un médecin ou un psychologue.
Modération: Encouragez une pratique sportive régulière mais adaptée à l’âge et aux capacités de l’enfant.
Le sport doit rester un plaisir !
N’oubliez pas, le sport doit être une source de bien-être et non de stress. Priorisons la santé physique et mentale de nos enfants ! ❤️
#santéenfant #bienêtreenfant #sportenfant #surentraînement #santémentale #parentalité #médecin #psychologue #burnout #troublesalimentaires #anxiété #dépression #enfantsousla pression #surentraînement #burnoutenfant #troublesalimentaires #anorexie #boulimie #anxiétéenfant #dépressionenfant #santésportive #médecine
Conclusion
Le sport, c’est bon pour la santé… mais pas à n’importe quel prix ! ❌ Un entraînement excessif peut avoir de graves conséquences sur le bien-être psychologique de votre enfant. #santéenfant #bienêtreenfant #sportenfant #surentraînement #santémentale #parentalité #médecin #psychologue #burnout #troublesalimentaires #anxiété #dépression #enfantsouslapression #santédesenfants #parentsconscients #bienêtremental #santésportive
Pour aller plus loin
Lors des consultations médico-sportives, le statut psychologique de l’enfant doit toujours être évalué de même que son caractère et sa personnalité car l’enfant est très vulnérable. L’implication de l’enfant dans son sport montre son intérêt, mais ses performances et la manière dont il en parle aussi…Le médecin se doit de toujours dépister un sur-entraînement.
Ce sur-entraînement est souvent lié aux parents qui veulent voir leurs enfants réussir là ou eux-mêmes ont parfois échoué. Trop souvent encore certains parents se présentent en consultation eux-mêmes plus stressés et « motivés » que leur enfant à la veille d’une compétition importante…
S’il faut toujours encourager le sport de loisir chez l’enfant et l’adolescent, étant donnée la sédentarité que lui imposent le bancs de l’école, aucune contrainte n’est acceptable : le sport doit rester un jeu, un loisir. Parler d’entraînement chez un enfant est déjà excessif … que dire du sur-entraînement ?
Cette sollicitation excessive de l’enfant sur le plan sportif peut avoir des retentissement psychologiques et physiques, et le médecin doit toujours les rechercher lorsqu’il sent qu’un enfant est soumis à une charge d’exercice sportif excessif.
Ce sont les signes d’une véritable dépression masquée : mauvaise humeur et mise à distance des parents, ou au contraire infantilisation, une chute brutale des résultats scolaires et de l’intérêt à l’école, des troubles du sommeil : insomnies et réveils nocturnes, cauchemars. Toute consultation pédiatrique impose de relire le carnet de santé de l’enfant, et d’analyser les courbes de croissance staturale (taille) et pondérale (poids). L’ enfant est tellement fragile sur le plan psychologique qu’un problème sérieux avec le sport qu’il pratique peut couper court à sa croissance – de manière temporaire toujours -, ce qui est grave.
Lors de la consultation, le contact avec l’enfant est très important et le médecin ne doit pas uniquement lire son carnet de santé et s’adresser aux parents, il doit impliquer l’enfant dans sa consultation et détecter, parfois sur des non-dits ou des hésitations de l’enfant devant ses parents, un problème en rapport avec une pratique excessive ou inadaptée du sport…
Le médecin ne doit pas hésiter, devant ses parents –témoins de ce qu’il dit devant l’enfant- à être très critique vis à vis d’un sport qui demande des insuffisances pondérales volontaires comme la danse, la gymnastique artistique : les régimes alimentaires à 11 ans, chez un enfant par ailleurs en pleine forme, doivent être proscrits.
/
Docteur Christophe Delong
Prenez notre conseil
‘Certains signes, surtout au moment de l’adolescence, doivent faire suspecter un rapport qui change avec la pratique du sport. Il faut accompagner des difficultés qui peuvent s’aggraver »
en visio ou en presentiel