Le certificat médical d’aptitude à la pratique sportive n’est pas une simple formalité à remplir. C’est un moment important pour évaluer votre état de santé et vous assurer que vous pouvez pratiquer votre sport en toute sécurité.
Pourquoi le certificat médical est-il important ?
Détection de problèmes de santé: Le médecin peut détecter des problèmes de santé dont vous n’auriez pas connaissance et vous conseiller sur les activités à privilégier ou à éviter.
Adaptation de la pratique sportive: Le médecin peut vous donner des conseils pour adapter votre pratique sportive à vos capacités physiques.
Prévention des blessures: En identifiant les facteurs de risque, le médecin peut vous aider à prévenir les blessures.
Que se passe-t-il lors de la visite médicale ?
Examen clinique: Le médecin vous posera des questions sur vos antécédents médicaux, vos habitudes de vie et vos symptômes éventuels. Il effectuera ensuite un examen physique complet.
Tests complémentaires: Selon votre âge et votre niveau de pratique sportive, des examens complémentaires peuvent être réalisés (électrocardiogramme, test d’effort…).
Quels sont les bénéfices de la visite médicale ?
Sécurité: Vous pourrez pratiquer votre sport en toute sécurité, en minimisant les risques de blessures.
Performance: Un suivi médical régulier peut vous aider à améliorer vos performances sportives.
Bien-être: Le sport est bénéfique pour la santé physique et mentale. Un suivi médical vous permettra de pratiquer votre sport en toute sérénité.
En conclusion
Le certificat médical est un outil essentiel pour pratiquer une activité sportive en toute sécurité. N’hésitez pas à poser toutes vos questions à votre médecin lors de la consultation.
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Pour aller plus loin
Le certificat médical d’aptitude à la pratique d’un sport est demandé de plus en plus fréquemment par les clubs sportifs ou lors des différentes manifestations d’une compétition. Certaines pratiques abusives ont conduit les patients et les sportifs à considérer que ces certificats médicaux sont de simples formalités et qu’ils sont réalisés sur simple demande, sur papier libre par le médecin : cela est deux fois faux, d’autant qu’il s’agit d’un certificat de non-contre-indication, jamais d’un certificat d’aptitude.
La visite de non contre-indication doit se faire chez le médecin généraliste pour certaines disciplines , chez le médecin du sport pour d’autres fédérations, clubs ou centres de sport . Elle est obligatoire pour l’acquisition d’une licence dans toutes les fédérations qui proposent des épreuves de compétition. L’avis d’un médecin fédéral ou agréé spécifiquement est parfois nécessaire.
Cette visite médicale est souvent, pour l’adulte jeune, la seule occasion qu’a un sportif de croiser sur son chemin un médecin. Celui-ci doit en profiter pour faire le point des habitudes, facteurs de risque, troubles évolutifs, antécédents familiaux nécessitant une surveillance particulière : l’interrogatoire est donc un temps fort. Le médecin et le sportif doivent prendre le temps :
- pour le médecin, de s’imprégner des facteur favorables ou délétères physiques – mais aussi psychologiques – de la pratique du sport. Au delà des éléments tensionnels et d’auscultation, le médecin du sport sait évaluer globalement l’état général du patient, ce qu’il faut encourager, les déficiences qu’il faut corriger, les risques dont il faut discuter
- le sportif doit s’impliquer dans cette consultation , glisser les questions qu’il s’est inévitablement un jour posé sur une douleur, un risque, une sensation expliquée, une lecture qui a éveillé un doute . Le sportif ne doit bien sur rien cacher : les contre-indications sont rares , et le médecin sait ne pas se lancer dans de trop importantes explorations s’il n’existe pas de problème médical. En même temps, il ne faut pas faire l’autruche : s’il existe une inquiétude, elle doit être levée et un diagnostic porté.
L’ examen du poids, de la taille, un examen visuel de la sphère ORL et des capacités respiratoires, l’auscultation cardiaque sont indispensables. Cet examen général est associé au bilan locomoteur complet : des pieds à la marche et sur podoscope ; des axes des jambes debout, pieds joints face au médecin ; de l’équilibre du bassin, de l’alignement du rachis ; de l’enroulement éventuel des épaules. Le port de la tête et l’attitude générale statique sont évalués de même que le schéma de marche.
Les vaccinations doivent être à jour : anti-tuberculinique, anti-tétanique et anti-poliomyélitique .
Le statut psychologique du sportif doit être rapidement apprécié par le médecin. En effet, chez l’homme comme chez la femme – et pour des raisons différentes -, la passion du sport ou l’exercice sportif physique intensif et répété peuvent masquer ou tenter de compenser de réelles détresses psychiques. La discussion , l’observation et l’installation d’un dialogue de confiance précisent ces difficultés professionnelles, familiales ou personnelles.
Une épreuve d’effort minimale est souvent réalisée en cabinet de ville : test de Ruffier , ou-plus à la mode-step-test : lors de ces exercices courts de 45 secondes à trois minutes, les variations de la fréquence cardiaque et de la tension artérielle sont mesurées. L’électrocardiogramme de repos est souvent nécessaire pour les sujets de plus de 35 à 40 ans. Il est indispensable pour certaines fédérations. L’avis d’un médecin cardiologue peut être nécessaire.
Pour les enfants , il n’est pas rare que l’entraîneur suggère un surclassement – simple ou double -, c’est-à-dire dans la catégorie d’âge supérieure. Cela est fréquent quand l’enfant est très bon techniquement , ou plus grand que la moyenne de ses camarades . Il est alors susceptible de jouer avec des camarades de son niveau mais d’un âge supérieur. Cette demande a le plus souvent notre faveur : il s’agit à peu près toujours de propositions de bon sens et de plaisir de jeu, très rarement d’incitation à un entraînement démesuré.
Les recours à l’avis d’un médecin fédéral, à la réalisation d’un électrocardiogramme de repos et d’effort, les radiographies , la mesure de la VO2 max sont rarement nécessaires , et ne peuvent pas détecter tous les pépins susceptibles de survenir pendant une pratique intensive. La pratique sportive ne doit pas être banalisée , mais ne mérite pas non plus certains rituels médicaux d’analyse physiologique poussée. Activité corporelle et de délassement psychique, elle participe d’un bon état santé et doit donc favoriser l’établissement d’un dossier médical simple, et l’acceptation de quelques conseils – ou restrictions… – médicaux.