On pense souvent que le repos est la meilleure solution pour soigner un mal de dos. Pourtant, rester alité trop longtemps peut aggraver les douleurs.
Pourquoi l’activité physique est-elle importante ?
Éviter la chronicisation: Le mouvement permet de maintenir les articulations mobiles et de prévenir les raideurs.
Réduire la douleur: L’activité physique libère des endorphines, des hormones naturelles qui ont un effet analgésique.
Améliorer l’humeur: Le sport aide à lutter contre le stress et l’anxiété, souvent associés aux douleurs chroniques.
Quels sont les bénéfices d’une reprise rapide des activités ?
Récupération plus rapide: Le mouvement favorise la circulation sanguine et accélère la guérison.
Prévention des douleurs chroniques: En évitant l’inactivité, on réduit le risque de développer des douleurs persistantes.
Alors, a priori ?
En cas de mal de dos, n’hésitez pas à consulter un professionnel de santé pour un avis personnalisé.
N’oubliez pas : le mouvement, c’est la vie !
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Pour aller plus loin
Pour éviter que le mal de dos n’évolue par lui-même et que certains sujets ne présentent des lombalgies chroniques qui leur interdisent tout retour à des activités normales ou à une activité professionnelle – alors qu’il n’existe plus de lésion qui pourrait être responsable des douleurs –, le consensus médical est maintenant établi : un lumbago – qu’il soit discal ou entre dans le cadre moins sévère des lombalgies communes – ne doit pas entraîner d’alitement prolongé plus de quarante-huit heures. Il faut très vite reprendre les activités habituelles, sous couvert éventuellement d’un traitement antalgique puissant, dont les doses seront ensuite dégressives.
Le retour au travail au maximum huit à dix jours après l’apparition du mal de dos est nécessaire, car il y a sinon un risque de pérennisation des douleurs. En effet, un schéma douloureux s’installe et arrive à parasiter au niveau du cortex cérébral l’image du corps, la représentation qu’on en a : les régions touchées par la douleur se répercutent dans le cerveau de manière durable. Les douleurs peuvent devenir permanentes alors que la lésion a été parfaitement traitée.
À ce moment-là, il s’agit d’un processus bien connu des médecins, qui n’est pas d’ordre psychologique ou psychiatrique. Quand on dit que le mal de dos est « dans la tête », c’est une manière de parler. Mais il semble en effet que ce type de douleurs soit lié à un dysfonctionnement des mécanismes neurologiques qui régissent la douleur, et c’est pour cela que ces douleurs réagissent bien à des traitements à visée neurologique comme les médicaments antidépresseurs ou anti-épileptiques, qui sont parfois proposés par les médecins, non pas pour traiter une épilepsie ou une dépression mais pour soigner la douleur elle-même, dont on a découvert qu’elle est bien soulagée par ce type de traitement.