Vous vous êtes toujours demandé pourquoi certains coureurs étaient plus rapides que d’autres ? La réponse pourrait se trouver dans leur ADN.
La capacité à sprinter rapidement est en partie déterminée par le nombre de fibres musculaires rapides que nous possédons. Ces fibres sont comme des moteurs puissants qui nous permettent d’exploser sur de courtes distances. ⚡
Bien sûr, l’entraînement joue un rôle important, mais le potentiel génétique est un atout indéniable pour les sprinteurs.
Né pour la vitesse ? Le sprint, c’est dans les gènes !
Le sprint, c’est bien plus qu’une simple course rapide. C’est une combinaison de facteurs physiques et mentaux qui font de certains athlètes de véritables phénomènes.
La génétique joue un rôle crucial, mais l’entraînement permet d’optimiser ce potentiel naturel.
Alors, pensez-vous avoir le profil d’un sprinter ? ♂️
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Sprint : les secrets de la vitesse révélés
Vous avez toujours été fasciné par les sprinteurs ? Découvrez les clés de leur réussite !
L’entraînement: La force, la puissance et la technique se travaillent.
La génétique : Le nombre de fibres musculaires rapides est un facteur déterminant.
Le morphotype: La longueur des membres inférieurs influence la foulée.
Les sprinteurs ne peuvent que légèrement améliorer un don de la nature par l’entraînement.
Les enfants, très tôt, vers 5 ou 6 ans, se distinguent par la cadence dont ils sont capables à la course. Entre 7 et 13 ans, sans entraînement spécifique, les activités physiques et sportives scolaires ou en club permettent de distinguer ces enfants rapides qui ont plus de fibres musculaires dites « rapides ».
Le morphotype du sportif est aussi très important : lorsque un athlète a des membres inférieurs plus longs, il a un « moment de force » plus important : ses foulées sont allongées . Un sujet grand qui « tricote » à haute fréquence est donc très rapide.
Bien entendu, il existe des exemples d’ athlètes de morphotype tout à fait contraire qui réussisent des performances étonnantes. Ben Johnson, mis à part le fait qu’il se dopait, n’était pas du tout bâti comme Carl Lewis !
Le sprint est souvent utilisé dans les sports collectifs tels que le football ou le rugby. Le sprinteur est dans ces sports très apprécié et justement et souvent récompensé : buts, essais. Il utilise alors ses capacités physiques de rapidité et ses gestes techniques, dans un jeu où la motivation n’est pas de se comparer à un chronomètre mais à une équipe adverse.
Le sprint, discipline athlétique, est moins valorisé par les médias français et les sponsors. Les meetings d’athlétisme ne permettent le plus souvent que de payer le billet de transport … Les sports collectifs comme le football en France ou le football américains aux Etats-Unis rémunèrent beaucoup mieux leurs champions. Certains sportifs professionnels pourraient exceller sur piste mais préfèrent un sport plus gratifiant sur les plans technique, financier et médiatique.
L’augmentation de la puissance et de la force dépend de la capacité dite « anaérobie alactique » (seules les réserves d’énergie accumulées dans le muscle sont dépensées), puisque l’effort se réalise sur quelques secondes.
L’amélioration des performances passe par une augmentation de la masse musculaire mais peu par l’augmentation de concentration en créatine du muscle. L’ augmentation de la force et de la puissance est maximale lors du recrutement du plus grand nombre de fibres musculaires, dont le diamètre augmente avec l’entraînement.
La capacité particulière qu’ont certains sportifs à courir plus vite que d’autres est liée au nombre de fibres musculaires rapides au sein de l’ensemble des fibres musculaires rapides et lentes qui constituent les groupes musculaires des membres inférieurs. Cela est déterminé génétiquement… et chez l’adolescent parfois, une mesure simple de la détente verticale sans élan permet de prédire de manière certaine la performance ultérieure en course de vitesse !