Souvent, on associe le mal de dos au vieillissement et à l’usure des articulations. C’est en partie vrai !

Pourquoi le mal de dos peut être un rhumatisme ?

L’usure du temps: Avec l’âge, nos articulations, nos os et nos muscles s’usent.

Les maladies inflammatoires: Certaines maladies, comme la spondylarthrite ankylosante, attaquent les articulations de la colonne vertébrale.

Quels sont les différents types de rhumatismes qui peuvent provoquer des maux de dos ?

L’arthrose: Une usure du cartilage qui provoque des douleurs et une raideur.

L’ostéoporose: Une fragilisation des os qui peut entraîner des fractures.

Les tendinopathies: Une inflammation des tendons qui peut être très douloureuse.

Les spondylarthrites: Des maladies inflammatoires qui touchent principalement la colonne vertébrale.

Les signes qui doivent vous alerter:

Des douleurs persistantes et invalidantes.

Une raideur matinale.

Une difficulté à se redresser.

En bref

si vous souffrez de maux de dos récurrents, consultez un professionnel de santé pour déterminer l’origine de vos douleurs et mettre en place un traitement adapté.

N’hésitez pas à bouger, à faire de l’exercice régulièrement et à adopter une bonne posture pour préserver votre dos !

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Pour aller plus loin

On parle de rhumatisme lorsqu’une douleur est rapportée à une usure de l’appareil locomoteur, c’est-à-dire lorsque ses parties anatomiques – os, tendons, muscles, ligaments, capsule articulaire, cartilages – se dégradent avec le temps. Pour bouger, le corps, sous la commande du cerveau (transmise par la moelle épinière et les nerfs périphériques) a besoin :

– des os, qui soutiennent le corps contre la pesanteur et permettent la marche et le geste grâce à l’action ;

– des muscles, qui permettent le mouvement des os les uns par rapport aux autres, grâce aux charnières que sont les articulations, bordées de la capsule, à l’intérieur desquelles glissent les surfaces cartilagineuses ;

– des tendons, qui permettent l’insertion des muscles sur les os ;

– des ligaments, autour de la capsule articulaire, qui conditionnent sa stabilité.

Lorsque l’un des éléments qui constituent l’« appareil » du mouvement vieillit, on parle de rhumatismes.

Ces rhumatismes peuvent être de plusieurs types :

– ostéoporose : l’os lui-même est atteint. Il présente une diminution de la qualité du tissu conjonctif dit « de soutien » (qui représente 30 % de sa résistance et de son élasticité) et de son degré de calcification (qui est responsable de 70 % de la qualité de l’os) ;

– lorsque le cartilage est de moins bonne qualité, il s’agit d’arthrose si l’atteinte est globale et généralisée ; ou de chondromalacie si la lésion du cartilage est ponctuelle dans une articulation ;

– lorsqu’un tendon est atteint, il s’agit d’une tendinopathie – ou tendinite – chronique, dite « dégénérative ». Elle peut évoluer vers la rupture, ou la calcification ; ces deux évolutions sont très douloureuses ;

– enfin, lorsque la membrane synoviale qui borde la capsule articulaire est touchée, enflammée, on parle habituellement d’arthrite.

Ces atteintes peuvent être responsables de mal au dos après 50 ans et entrent dans le cadre des douleurs rhumatismales vraies. Mais très souvent auparavant, on présente un mal de dos en dehors de toute ostéoporose, arthrose ou arthrite…

Le mal de dos peut aussi être rhumatismal chez certains sujets jeunes lorsqu’il est lié à une atteinte rhumatismale inflammatoire : ce rhumatisme responsable de mal de dos est le plus souvent la spondylarthrite ankylosante – aussi appelée pelvi-spondylite rhumatismale. Il s’y associe parfois une inflammation des tendons. Le mal de dos est alors très souvent rhumatismal : c’est-à-dire lié à une atteinte des articulations entre les vertèbres, et des tendons des muscles du dos qui enraidissent progressivement celui-ci si le traitement n’est pas débuté rapidement et si la kinésithérapie et des exercices réguliers d’assouplissement ne sont pas faits. S’il n’y a pas installation d’un enraidissement ou d’une ankylose fixée vraie, il y a parfois un dérouillage matinal. Si leur traitement n’est pas encore bien équilibré, les patients présentant ce rhumatisme inflammatoire ont du mal à se redresser le matin au réveil.

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