L’ostéoporose, c’est l’ennemi des os ! Elle les rend fragiles et augmente le risque de fractures, surtout au niveau de la colonne vertébrale.

Pourquoi l’ostéoporose fait-elle mal au dos ?

Les os se tassent: Les vertèbres deviennent plus petites et moins résistantes.

Les muscles s’affaiblissent: Le dos perd en soutien et en stabilité.

Les disques s’usent: Les espaces entre les vertèbres se réduisent, augmentant la pression sur les nerfs.

Quels sont les symptômes ?

Douleurs dorsales: Souvent intenses et persistantes.

Perte de taille: On se retrouve plus petit qu’avant.

Courbure du dos: La posture se modifie.

Comment prévenir et traiter l’ostéoporose ?

Alimentation équilibrée: Privilégiez les aliments riches en calcium et en vitamine D.

Activité physique régulière: Le sport renforce les os et les muscles.

Médicaments: Plusieurs traitements existent pour renforcer les os et prévenir les fractures.

Que faire ?

Ne laissez pas l’ostéoporose gâcher votre quotidien. Consultez votre médecin pour un diagnostic et un traitement adaptés.

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Pour aller plus loin

En vieillissant, on risque de se tasser et de perdre plusieurs centimètres de taille. Chaque année en France, 75 000 fractures-tassements vertébrales pourraient être recensées… Et cela fait mal !

Au cours du vieillissement, deux phénomènes apparaissent :

– les muscles perdent de leur qualité et leur force peut même diminuer de plus d’un tiers. Les muscles supposés soutenir la colonne vertébrale sont donc plus faibles et la personne âgée se défend moins bien contre les effets de la gravité. Les courbures lombaire, dorsale et cervicale s’accentuent et certains prennent un aspect courbé qui est lié à cette faiblesse musculaire. Il faut alors ne pas hésiter à reprendre un sport – une activité physique – comme la natation ou la marche, et se forcer à se redresser pour lutter contre cette fonte musculaire ;

– la qualité de l’os diminue, c’est-à-dire que le degré de calcification et la qualité du tissu conjonctif de soutien des os, essentiellement ceux des vertèbres dorsales, sont moins bons.

On distingue :

– les macrotassements : ils sont très douloureux et sont visibles à la radiographie, avec un aspect de cunéiformisation antérieure des vertèbres : c’est-à-dire qu’elles sont aplaties en avant en gardant la même taille ou presque en arrière, au niveau dorsal ; elles peuvent aussi prendre un aspect biconcave. Ces macrofractures entraînent un effondrement de plusieurs millimètres et, si cela se répète, une personne peut perdre plusieurs centimètres de taille ;

– des petits tassements successifs, dont aucun ne fait spécialement consulter, mais qui s’intègrent dans la description d’un mal de dos sévère depuis plusieurs mois. La mesure de la taille et les clichés radiographiques font le diagnostic a posteriori.

Avec le vieillissement, la qualité des disques (qui contribuent pour un tiers à la hauteur totale du dos) s’altère et leur visco-élasticité comme leur degré d’hydratation diminuent. Les disques s’amincissent et les vertèbres sont donc plus rapprochées les unes des autres. On constate alors un rétrécissement de l’espace entre les vertèbres, une diminution de l’épaisseur des vertèbres (surtout au niveau dorsal) du fait des tassement répétés, et une perte du redressement liée à la faiblesse des muscles. Une personne peut donc presque perdre 10 cm sans s’en apercevoir… surtout si les tassements ont été de microtassements répétés d’origine ostéoporotique.

C’est pour cela qu’il y a des moyens de soigner le mal de dos en prenant un traitement anti-ostéoporotique :

– le traitement hormonal substitutif (ou THS) selon les recommandations très strictes actuelles de l’AFSSAPS (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé), c’est-à-dire de moins en moins souvent ;

– les SERM – selective estrogen receptors modulators – sont des modulateurs sélectifs des récepteurs aux œstrogènes ;

– les phyto-œstrogènes ;

– les biphosphonates.

De nouvelles molécules prometteuses devraient être mises sur le marché prochainement : la parathormone recombinante (PTH), le ranelate de strontium

Le calcium et la vitamine D doivent toujours être apportés en supplément, si leur apport dans l’alimentation est jugé insuffisant par le médecin.

L’ostéoporose est marquée par une diminution de la qualité des os au niveau du col fémoral, mais aussi de toutes les vertèbres, et même de tous les os, notamment ceux de l’avant-bras. Les fractures, appelées tassements vertébraux, peuvent survenir pendant des efforts de soulèvement minime. Elles sont alors responsables de douleurs très importantes et les radiographies montrent l’importance du tassement vertébral. Le port d’un corset est alors nécessaire et un traitement anti-ostéoporotique doit être immédiatement instauré.

Il s’agit là d’une situation facile à diagnostiquer pour le médecin, et facile à identifier par la patiente. En revanche, ces fractures-tassements des vertèbres peuvent se faire de manière microtraumatique et très progressivement. Les patientes consultent alors pour un mal de dos diffus depuis plusieurs années, et c’est par l’interrogatoire et l’analyse des radios que l’on découvre qu’il existe une ostéoporose qui n’a jamais été traitée et une perte de taille qui est en rapport avec ces microtassements répétés.

Avant d’évoquer l’arthrose ou une contracture musculaire, chez une femme en âge de présenter une ostéoporose, le médecin spécialiste fait un bilan soigneux de l’état de calcification de ses os pour éventuellement les soigner et apporter ainsi un bénéfice antifracturaire au niveau des vertèbres et du col du fémur.

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