Vous vous demandez si la pratique sportive intensive peut freiner la croissance de votre enfant ? Découvrons ensemble les idées reçues et la réalité !
Les idées reçues
Le sport stresse les os: Certains pensent que la pratique sportive intensive peut « tasser » les os et limiter la croissance.
Les muscles freinent la croissance: L’idée que les muscles trop développés peuvent tirer sur les os et empêcher leur croissance est tenace.
La réalité
Le sport, un allié de la croissance: En général, le sport favorise une bonne croissance osseuse et musculaire.
Le rôle des gènes: La taille finale d’un individu est principalement déterminée par ses gènes.
Le morphotype: Le sport peut accentuer le morphotype naturel de l’enfant (grand et mince, petit et musclé, etc.).
Quelques exceptions
Sports à risque: Certains sports très exigeants physiquement, comme l’haltérophilie intensive chez les plus jeunes, peuvent présenter des risques pour la croissance.
Sports esthétiques: Dans certains sports comme la gymnastique ou la danse, les critères esthétiques peuvent parfois mener à des pratiques excessives qui peuvent nuire à la croissance.
Les clés pour une pratique sportive saine
Écouter son corps: Il est important de laisser à l’enfant le temps de récupérer entre les entraînements.
Varier les activités: Pratiquer différents sports permet d’éviter les blessures par surmenage.
Consulter un médecin: Un médecin du sport pourra vous conseiller sur la pratique sportive adaptée à l’âge et aux capacités de votre enfant.
En conclusion
le sport est bénéfique pour la santé et le développement de l’enfant. Il est important de trouver un équilibre entre pratique sportive et repos pour permettre à l’enfant de grandir sainement.
#sport #enfant #croissance #santé #médecinesport #musculation #gymnastique #danse #parents #bienêtre #adolescents
Pour aller plus loin
Les parents d’enfants sportifs ont souvent peur que :
- le sport entraîne la fabrication de trop de muscle
- que les forces auxquelles est soumis l’enfant sportif entraînent un « tassement » de celui-ci.
A trop de contraintes, une petite taille ? Petit, « râblé », explosif, … mais pas élancé, est-ce la faute du sport ?
Pendant la croissance de l’enfant, la pratique du sport sollicite beaucoup ses muscles mais l’enfant a peu de testostérone et donc peu de masse musculaire. S’il fait beaucoup de sport, il a des muscles un peu mieux dessiné que ces camarades. Mais il est faux de croire que les muscles tirent sur les os et entraînent une diminution de taille de l’enfant. La pratique du sport met plutôt en évidence le morphotype – c’est à dire l’allure, le rapport poids/taille, la longueur du dos ou des jambes – génétique de l’enfant.
L’enfant prend progressivement la physionomie générale, corporelle, c’est à dire l’aspect longiligne ou plus trapu qu’il doit à ses parents. La pratique du sport peut amplifier un aspect hypertrophique des muscles lié au caractère génétique de celui-ci. Mais le sport ne ralentit pas la croissance.
Il faut bien entendu écarter certains sports, peu pratiqués en France, comme l’haltérophilie où les sollicitations répétées sur les cartilages de croissance finissent par les « stériliser » et empêcher toute croissance.
De même la pratique de la gymnastique, en créant un retard de règle -par l’entraînement et le régime imposé et donc un retard pubertaire- peut donner l’impression que les jeunes filles ou les gymnastes ont une petite taille. Généralement, ces gymnastes ou danseurs récupèreront leur taille « prévue » génétiquement par la suite.
Enfin, il ne faut pas oublier que certains sports sont très exigeants sur le plan sportif et ne peuvent être réalisés que par certains gabarits ou certains sportifs qui ont un morphotype qui les prédispose à avoir de bons résultats. Il y a là une véritable dérive dans l’appréciation de la qualité du geste par le jury : par exemple en gymnastique, dans la danse, en patinage artistique.
Certains jugements rendus dans la notation de ces disciplines ont conduit à de graves aberrations puisque seuls les athlètes artificiellement infantilisés sont susceptibles de réussir encore certaines acrobaties imposées autrefois… dans les cirques !