Souvent, on pense que les douleurs dorsales de nos enfants sont causées par une différence de longueur des jambes.
Qu’en est-il vraiment ?
Une simple mesure ne suffit pas pour affirmer une inégalité. Des examens plus précis sont nécessaires pour poser un diagnostic fiable.
#jambes #longueur #dos #enfant
Allons plus loin
Lors du premier examen de l’enfant en consultation d’orthopédie, le bilan clinique ne permet d’apprécier que la bonne harmonie de son développement. Le médecin mesure entre autres les membres inférieurs de l’enfant : allongé sur le dos, avec un mètre à ruban, du relief externe du fémur à la hanche (le grand trochanter) à la malléole interne.
Une meilleure mesure est obtenue par un pangonogramme des membres inférieurs, c’est-à-dire une radiographie prenant les pieds et le bassin de l’enfant debout, bien droit et redressé ; il permet de mesurer la taille respective des tibia et péroné (les jambes), les fémurs (les cuisses) et enfin, l’équilibre du bassin.
La détermination de l’âge osseux, du stade de croissance du rachis et des membres inférieurs est parfois indispensable à la qualité de la prise en charge d’un enfant qui présente un mal de dos ou une scoliose. Pour cette surveillance au long cours, mieux vaut avoir de bons repères de départ.
Le plus souvent, on se rend compte avec rigueur que la longueur des membres est strictement normale, que la prétendue bascule du bassin n’existe pas et que la correction d’une inégalité de longueur des membres inférieurs est inutile ! D’autant que le mal de dos, lié à une douleur de croissance, a disparu spontanément…