Le mal de dos n’est pas toujours une urgence, mais il existe des situations qui nécessitent une prise en charge rapide.
Quels sont les signes d’alerte ?
Sciatique intense, paralysie, troubles urinaires… Découvrez quand consulter en urgence.
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Allons plus loin
Le mal de dos défini comme une urgence diagnostique et thérapeutique ne peut l’être que dans trois cas :
– s’il s’agit d’une sciatique hyperalgique : douleur qui, de la fesse, suit la face postérieure de la cuisse pour rejoindre le mollet ou le pied ; douleur ressentie comme insupportable malgré l’instauration d’un traitement par antalgique morphinique (pallier III – sur III – de l’Organisation mondiale de la santé) ;
– si l’irritation sciatique est paralysante : c’est-à-dire qu’elle est responsable d’un déficit moteur d’emblée inférieur à trois : le muscle ne permet pas de mobiliser l’articulation contre la pesanteur ou contre une résistance. En pratique, relever le pied devient impossible subitement, non pas à cause des douleurs, mais parce que… la commande ne répond plus ! ;
– si un syndrome de la queue de cheval s’installe, caractérisé par des troubles sphinctériens (incontinence urinaire ou rétention urinaire, trouble de la sensibilité des organes génitaux externes ou périnéale chez la femme) ou des troubles ano-rectaux graves.
En dehors de ces trois situations, les examens d’imagerie (radiographies, scanner…) ne sont pas nécessaires durant les sept premières semaines de souffrance du dos ou de sciatalgie, sauf si la décision du médecin est de faire une infiltration : il faut alors écarter une pathologie autre que discale avant de réaliser le geste.