Les parents se demandent souvent quel sport faire pratiquer à leur enfant et à quel âge. Voici quelques clés pour faire les bons choix.

Pourquoi la variété est importante ?

Découverte de soi: En essayant différents sports, l’enfant découvre ses goûts, ses talents et ses limites.

Développement complet: La pratique de sports variés permet de développer toutes les capacités physiques de l’enfant.

Plaisir: Le but principal est que l’enfant prenne du plaisir en pratiquant une activité physique.

Quand se spécialiser ?

Il est préférable d’attendre que l’enfant ait acquis une certaine maturité physique et psychologique avant de se spécialiser dans un sport. Vers 10-12 ans, il pourra exprimer ses préférences et choisir une discipline qui lui plaît.

Attention aux entraînements intensifs trop tôt !

Risques pour la santé: Les entraînements trop intensifs peuvent entraîner des blessures, des troubles du sommeil et un épuisement.

Impact psychologique: La pression de la performance peut nuire au bien-être de l’enfant et le démotiver.

Le rôle des parents

Accompagnement: Les parents doivent accompagner leur enfant dans sa découverte du sport, en l’encourageant et en le soutenant.

Écoute: Il est important d’écouter les envies et les besoins de l’enfant.

Réalisme: Il faut éviter de projeter ses propres ambitions sur son enfant.

En conclusion

Le sport est une activité essentielle pour le développement de l’enfant. En privilégiant la variété, le plaisir et en évitant la compétition excessive, vous l’aiderez à grandir en bonne santé et en équilibre.

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Pour aller plus loin

Pour le développement psychologique, psychomoteur et physique de l’enfant, il nous paraît utile de  lui proposer la pratique d’un échantillon le plus varié possible de pratiques sportives : de sprint ou de résistance, sports individuels et sports collectifs.

       Le jeu des enfants correspond à la construction de leur image corporelle, au début de la socialisation en dehors du champ familial. La précision des gestes est sollicitée par l’aspect technique du sport, les facultés de raisonnement par la nécessité d’application du règlement et la construction d’une stratégie pour gagner. Il faut donc proposer à l’enfant  des sports sollicitant ses membres supérieurs comme ses membres inférieurs, et ne pas hésiter à changer l’enfant de poste sur le terrain : arrière, avant, goal, ce qui lui permet de se retrouver, de se façonner, et de choisir plus tard, vers 10 ou 12 ans, la spécialité qu’il veut développer et pour laquelle il s’entraîne. Lorsque l’enfant émet des désirs il faut savoir les accompagner, parfois les discuter s’ils sont trop précoces ou paraissent inadaptés.

       Souvent en pré-puberté ou à l’adolescence, l’enfant a envie de s’engager  dans un club, dans une discipline précise d’athlétisme, ou au contraire refuse un sport qu’il pratiquait anciennement mais qu’il finit par ne plus aimer. Il ne faut alors surtout pas forcer l’enfant.

       La multiplication des propositions de sports aux enfants permet de détecter :

       . non pas leur potentialité comme cela était fait dans les pays de l’Est auparavant par des entraîneurs peu scrupuleux, à partir de leur morphotype et de leurs seules capacités infantiles

       . mais leur volonté et leur goût pour un sport qui restera alors un jeu et dans lequel éventuellement ils excelleront avec bonheur. Mais nous n’avons pas là parlé de compétition ni d’entraînement précoce chez l’enfant : médicalement et psychologiquement, nous estimons que trop stimuler l’enfant est lui rendre un très mauvais service.

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